Client Profile: Emilie Ghidalia goes from bookkeeper to biographer

“Have your clients really been able to shift gears and do something totally different with their lives? 

I frequently get asked this question during my discovery calls with potential clients and I absolutely love it because it oozes with equal parts fear, excitement and envy. 

Oh, sweetie,” I think to myself, “Where do I begin?”

Should I talk about the fashion editor who became a fitness instructor? 

The global talent agency exec who became a wellness entrepreneur?

The marketing director who launched a sustainable retail communications agency?

The urban architect who became a weaver?

Or the civil servant who became a psychic healer?

Not all of my clients go all Lightning McQueen on me, slamming the brakes on their current career to twist the wheel in a completely different direction. 

But many of them do. And just for the record when they do veer it’s always a gradual transformation, never like waking up in the skin one morning of a completely different person.

There’s something about those transformation stories that’s miraculous and mesmerizing. Which is why I want to share the story of Emilie Ghidalia. 

Emilie came into my office several years ago excited to start coaching but was up front with me about her doubts. Deep down she was convinced that she was doomed to continue working as an accountant because she had no ideas about anything else she could do. Period. Nothing up there. No creativity. She was a worrier, a planner, not a dreamer.

In the rare moments when a baby idea did pop into her brain, a little pesky voice would snap to attention and leap 72 steps into the future. Telling her all of the reasons why her idea was disastrous, dangerous, risky. (She later named the voice N72, and drew him as a miniature concierge in a three-piece-suit and bow-tie). 

During our process examining and loosening the grip on those limiting beliefs and her relationship with N72, Emile waltzed into my office one day and announced that she had an idea and she knew it was the right one. 

She wanted to become a family biographer.

She has always loved to write, was fascinated by people’s stories and felt that everyone had the right to have their story told. 

So, in honor of sharing stories, please read this special interview with Emilie (en français) about her fascinating professional shift and her faithful (but less troublesome) side-kick N72.  

Interview with Emilie Ghidalia

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Qu’est ce que tu fais comme métier et depuis combien de temps?

Aujourd’hui j’exerce deux professions. Mon « ancien » métier, Responsable Administratif et Financier dans une PME, mais que j’ai pimpé et mon nouveau métier. Je continue d’exercer cette profession, car actuellement c’est ce qui me permet de payer mon loyer, mais en free lance (vive la liberté !). En parallèle, depuis un peu plus d’un an, j’exerce le métier de biographe familiale. J’espère pouvoir basculer à temps plein vers ce travail d’écriture mais, pour le moment, cette double casquette me convient assez bien.

C’est quoi exactement une biographe familiale? 

Mon travail de biographe familiale consiste à recueillir la parole d’inconnus qui souhaitent laisser une trace de leur histoire. Pour eux-même. Pour leur famille. Parfois pour le public. Ensemble, nous co-écrivons l’histoire de leur vie.

C'est un virage assez radical de ton activité avant de commencer ton coaching? Quelles étapes clés t’ont amené vers ta nouvelle activité?

Le coaching tout entier a été l’étape clé ! Plus précisément, dans le coaching, ce qui m’a « débloquée » a été d’apprendre à croire qu’il y avait une solution (je pensais sincèrement que j’étais un cas désespéré, qu'il fallait que je me résigne à passer ma vie à exercer un métier qui ne me convenait plus) en laissant (autant que faire se peut) mes angoisses de côté, définir clairement les contours de mon métier « rêvé » en le dissociant de mon métier "fantasmé"  et comprendre qu’elles étaient mes compétences. J’avais une image différente de ce que je valais et de ce dont j’étais capable. 

Avant de commencer ton coaching est ce que tu connaissais déjà le métier du biographe? 

Je me suis rappelée après coup en avoir vaguement entendu parlé lors d’un micro reportage au JT, des années auparavant. L’info avait du rester dans un coin de ma tête.

Concrètement, comment cela se passes-t-il un projet de biographie? Quel est une journée type?

Le matin de préférence, je suis en entretien avec mes clients.tes. Les entretiens durent environ une heure, durant laquelle ils.elles me racontent un épisode de leur vie. Nous ajustons le texte au fur et à mesure aussi ce temps en face à face est complètement dédié à la parole.  Il est, je trouve, essentiel pour créer le lien avec celui.celle qui se confie. Ces moments sont toujours très intimes et touchants. On rit souvent et, à chaque fois, on peut sentir l’émotion du souvenir.  Ensuite, de retour chez moi, je mets en mots l’histoire que l’on vient de me confier. J’essaie d’être la plus fidèle possible au ton du narrateur, à son vocabulaire, à l’intention qu’il.elle met dans ce projet. Et j'ajoute ma patte. Quand le texte est, à mon sens, fini et avant la séance suivante, je l’envoie à mon.ma client.e afin qu’il soit relu et qu’on puisse y apporter les modifications nécessaires.

Si quelqu'un souhaite travailler avec toi sur son projet de biographie c’est quoi le budget et la durée ?

Le processus est assez simple. Je facture au temps réellement passé, 60 euros de l'heure, que ce soit le temps passé en entretien ou le temps passé en écriture, relecture, recherche, etc. Pour une heure d'entretien, il faut compter environ 2 à 3 heures d'écriture, en fonction de la quantité d'informations transmises pendant l'entretien. Ensuite le nombre d'entretiens varie en fonction de l'histoire à raconter mais je dirais qu'il faut environ une dizaine d'entretiens au total. Concernant la rédaction de contenus pour les marques, bien sûr c'est assez différent. Le tarif horaire est le même mais le volume change fortement. Je suis toujours ravie d'être contactée pour de nouveaux projets !

Qui sont tes clients.tes?

Mes clients.es ont finalement des profils assez différents. Je travaille bien sûr avec des personnes âgées qui veulent laisser une trace de leur histoire pour leurs enfants et leur petits enfants. Parfois, ce sont les enfants que me contactent, désireux de conserver l’histoire de leur parent. Je travaille également avec des personnes plus jeunes qui ont vécu un événement marquant dans leur vie et qui souhaite le poser sur papier. Pour elles-mêmes ou dans l’optique d’une publication. Enfin, je collabore parfois avec des entreprises que j’aide dans la rédaction de contenus relatifs à l’histoire de leur marque ou de leurs créations, pour leurs sites web notamment. 

Comment la vie d’une biographe est différente de ce que tu avais imaginé en commençant ton activité? 

Je pensais travailler exclusivement avec des personnes âgées. J’ai été très surprise d’être souvent contactée par des gens de mon âge. Egalement, j’avais complètement occulté la possibilité de travailler avec des entreprises.

Au début du coaching tu pensais que tu n'étais pas assez créative pour envisager un métier qui te faisait vibrer. Comment cette pensée a évolué depuis?

Je pense toujours manquer de créativité mais je laisse d’avantage de chance à mes idées avant de considérer qu’elles sont toutes nulles. Parfois même, je les trouve plutôt bonnes.

Quels sont tes plus grands objectifs pour la suite?

Mon objectif principal est de basculer à temps plein vers l’écriture, réussir à faire publier le beau projet de roman sur lequel je travaille avec une cliente et puis, peut-être qu’ensuite je me sentirai capable d’écrire pour moi-même.

De quoi as tu besoin pour avancer?

Un peu plus de clients et un peu plus de courage, pour basculer totalement vers le métier d’écriture, je ne sais pas dans quel ordre…

Tu as terminé ton coaching il y a déjà plus d'un ans. Avec du recul et du temps, qu'est ce que tu te retiens le plus maintenant de ton expérience?

Ce coaching a littéralement changé ma vie. Ce que j’en retiens c’est d’oser croire que les choses sont possibles et se faire accompagner lorsqu’on ne trouve pas la solution par soi-même.

Bonus question: comment va N72?

Hahahaha ! N72 va très bien. Maintenant qu’il n’est plus mon ennemi mais un allié dont je connais les défauts et les qualités, nous cohabitons assez bien (la plupart du temps). Finalement, ce coaching a aussi été une vraie thérapie de couple entre mon angoisse et moi-même :)

Pour contacter Emilie pour un projet de biographie visitez son site: https://emilieghidalia.com/

Et pour trouver le métier de votre rêve contacter moi ici:

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